Bonjour Daniel, bonjour à vous,
Très belle dissertation avec de très bons conseils Daniel.
C’est vrai que savoir décoller dans du vent fort c’est bien, et savoir atterrir avec du vent fort c’est encore mieux.
Si le vent est fort, comme tu le précises, notre peur ou notre sagesse va certainement influencer notre décision et le vol sera retardé ou reporté.
Encore faut il évaluer la force du vent si le déco n’est pas équipé de balise et si nous ne possédons pas d’anémomètre portatif..
Ah, ces balises, on en parle, mais je pense que c’est l’outil indispensable pour voler en sécurité, mais cela fera partie d’un autre sujet.
Il nous est arrivé lors d’un stage perf aux Angles de décoller avec un vent très calme, de tenir en soaring avec ce même vent, mais une fois arrivé à l’atterro, c’était de la marche arrière ou presque pour certain.
Il est vrai qu’il faut maitriser surtout lorsqu’on ne la jamais fait.
Tout cela pour dire qu’on peut décoller avec un vent correct et au bout d’un moment ces conditions vont évoluer défavorablement peut être pas pour continuer à voler, mais pour se poser.
C’est pour cela que parfois sur Céret on va poser aux caravanes.

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C’est bien que tu précises que rien n’est jamais perdu, de garder son sang froid et d’analyser avant toute décisions. Mais surtout qu’il faut se battre et ne pas baisser les bras.

Ensuite pour la prise de terrain, je ne pense pas comme toi, une PTU est difficile à négocier surtout si le vent est fort, il faut avoir travaillé et retravailler cette méthode pour la réussir à coup sur, car c’est de cela qu’il s’agit, arriver à se poser sur le terrain et non avant ou après dans les arbres.
Certes les avions procèdent de cette manière en PTL ou PTU car les manœuvres (virages) aux basses vitesses sont dangereuses et l’appareil risque de décrocher avec une perte d’altitude dramatique.
Tous les pilotes s’entrainent régulièrement à se genre de procédure et certains ne réussissent pas toujours leurs manœuvres et souvent remette les gaz pour arriver ou pour redécoller .
Dans la réalité, j’en connais qui suite à une panne réelle ont finis avant le terrain ou en fin de terrain sur lequel ils avaient estimé pourvoir se poser. Des gros porteurs ont finis également avant la piste ou dans le grillage de fin de piste.
Ensuite, c’est clair que les pilotes de planeurs réussissent leur atterro à coup sur, mais la il faut dire qu’ils bénéficient d’aérofreins très efficaces qui leur facilite la tache.Descente presque à la verticale)
Il faut avoir de très bon repères et tenir compte de la force du vent pendant toute la procédure et la ce n’est pas facile non plus.
Avec nos ailes, je pratique la PTS ou les huit, ont survole l’entrée de terrain et on se laisse descendre face au vent, en négociant les virages, la descente et on apprécie la force du vent qui nous éloigne du terrain pour y remédier. En procédant de cette sorte, je ne me suis jamais posé hors terrain, et je précise cette idée n’engage que moi.
Mais il suffit de choisir une méthode, de s’y entrainer pour la réussir, la je pense que le treuil est l’outil efficace qui devrait permettre de former les pilotes à ces méthodes.
J’attends avec impatience la mise en œuvre de celui du club.
A bientôt, bons vols.
RbtO.