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Gonflage face voile il y a 9 ans 10 mois #97

  • RobertO
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Bonjour Daniel, bonjour à vous,
Très belle dissertation avec de très bons conseils Daniel.
C’est vrai que savoir décoller dans du vent fort c’est bien, et savoir atterrir avec du vent fort c’est encore mieux.
Si le vent est fort, comme tu le précises, notre peur ou notre sagesse va certainement influencer notre décision et le vol sera retardé ou reporté.
Encore faut il évaluer la force du vent si le déco n’est pas équipé de balise et si nous ne possédons pas d’anémomètre portatif..
Ah, ces balises, on en parle, mais je pense que c’est l’outil indispensable pour voler en sécurité, mais cela fera partie d’un autre sujet.
Il nous est arrivé lors d’un stage perf aux Angles de décoller avec un vent très calme, de tenir en soaring avec ce même vent, mais une fois arrivé à l’atterro, c’était de la marche arrière ou presque pour certain.
Il est vrai qu’il faut maitriser surtout lorsqu’on ne la jamais fait.
Tout cela pour dire qu’on peut décoller avec un vent correct et au bout d’un moment ces conditions vont évoluer défavorablement peut être pas pour continuer à voler, mais pour se poser.
C’est pour cela que parfois sur Céret on va poser aux caravanes. :) .
C’est bien que tu précises que rien n’est jamais perdu, de garder son sang froid et d’analyser avant toute décisions. Mais surtout qu’il faut se battre et ne pas baisser les bras. :angry:
Ensuite pour la prise de terrain, je ne pense pas comme toi, une PTU est difficile à négocier surtout si le vent est fort, il faut avoir travaillé et retravailler cette méthode pour la réussir à coup sur, car c’est de cela qu’il s’agit, arriver à se poser sur le terrain et non avant ou après dans les arbres.
Certes les avions procèdent de cette manière en PTL ou PTU car les manœuvres (virages) aux basses vitesses sont dangereuses et l’appareil risque de décrocher avec une perte d’altitude dramatique.
Tous les pilotes s’entrainent régulièrement à se genre de procédure et certains ne réussissent pas toujours leurs manœuvres et souvent remette les gaz pour arriver ou pour redécoller .
Dans la réalité, j’en connais qui suite à une panne réelle ont finis avant le terrain ou en fin de terrain sur lequel ils avaient estimé pourvoir se poser. Des gros porteurs ont finis également avant la piste ou dans le grillage de fin de piste.
Ensuite, c’est clair que les pilotes de planeurs réussissent leur atterro à coup sur, mais la il faut dire qu’ils bénéficient d’aérofreins très efficaces qui leur facilite la tache.Descente presque à la verticale)
Il faut avoir de très bon repères et tenir compte de la force du vent pendant toute la procédure et la ce n’est pas facile non plus.
Avec nos ailes, je pratique la PTS ou les huit, ont survole l’entrée de terrain et on se laisse descendre face au vent, en négociant les virages, la descente et on apprécie la force du vent qui nous éloigne du terrain pour y remédier. En procédant de cette sorte, je ne me suis jamais posé hors terrain, et je précise cette idée n’engage que moi.
Mais il suffit de choisir une méthode, de s’y entrainer pour la réussir, la je pense que le treuil est l’outil efficace qui devrait permettre de former les pilotes à ces méthodes.
J’attends avec impatience la mise en œuvre de celui du club.
A bientôt, bons vols.
RbtO.
Celui qui diffère de moi, loin de me léser, m'enrichit.

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Gonflage face voile il y a 9 ans 10 mois #98

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RobertO écrit: ...
Encore faut il évaluer la force du vent si le déco n’est pas équipé de balise et si nous ne possédons pas d’anémomètre portatif..
...
Il nous est arrivé lors d’un stage perf aux Angles de décoller avec un vent très calme, de tenir en soaring avec ce même vent, mais une fois arrivé à l’atterro, c’était de la marche arrière ou presque pour certain.
...
Tout cela pour dire qu’on peut décoller avec un vent correct et au bout d’un moment ces conditions vont évoluer défavorablement peut être pas pour continuer à voler, mais pour se poser.
C’est pour cela que parfois sur Céret on va poser aux caravanes. :) .
...
Ensuite pour la prise de terrain, je ne pense pas comme toi, une PTU est difficile à négocier surtout si le vent est fort, ...
...
...


L’anémomètre... mon 1er achat électronique parapente (après la radio tout de même) Le rituel était d'abord on va en bord de déco et on mesure, puis... on discute. Finalement on se rend compte que la valeur mesurée à bout de bras avait peu avoir avec la réalité 7 mètres plus haut, la voile gonflée. Là les balises, si elles sont bien positionnées et réglées sont nettement plus efficaces. Après le plus sûr, pour moi, reste d'essayer de développer un sens pour l'observation et l'analyse des conditions aérologiques. B)

Aux Angles, je n'y étais pas et d'ailleurs je ne connais pas les lieux. Mais je peux m'imaginer qu'il s'agissait d'une belle journée stable mais très ensoleillée. Les faces exposées au soleil créent de belles brises de pente qui vous ont permis le soaring (15/20 Km/h) Mais dans le même temps ces brises de pente créent un vide, une aspiration qui met en place une brise de vallée. Cette brise de vallée est d'autant plus soutenue que les surfaces en pente sont ensoleillées et que la vallée est étroite car c'est la totalité de l'appel d'air généré par l’ensemble des brises de pente qui est représentée par la seule brise de vallée. Même dans les Vosges, l'été, le phénomène est sensible en après-midi. Alors je m'imagine qu'avec des vallées plus étroite, des surfaces en pente plus importantes et surtout votre soleil... Ce qui est étonnant, c'est que les moniteurs du cru ne l'aient pas prévu et ne vous y aient pas préparé (?)
Le fait est que tout anémomètre portatif et même balise au déco, n'aurait pas pu/su vous prévenir. Il n'y a que l'expérience et la réflexion qui offrait la possibilité de ne pas se voir surprendre.

Je me suis fait surprendre à Ceret en 2013 par une entrée d'air que je n'avait pas su prévoir (je ne mets pas "pu" car avec le recul évidemment que j'aurais pu si j'avais vraiment réfléchit avant de décoller) Je ne suis même pas arrivé aux caravanes. J'ai vache dans un verger avant de traverser la départementale de Maureillas. j'en avais parlé sur l'ancien forum. :whistle:

Mais j'ai vaché en PTU et je maintiens que pour moi c'est la bonne façon d'atterrir, partout et tout le temps et qu'importe le vent, à de très rares exceptions près. Maintenant la discussion sur le choix de la prise de terrain mérite au minimum un autre Post pour être aussi clair que possible. Alors je vais y revenir un peu plus tard.

:rain: Là j'ai un bricolage à faire, eh oui la vie de famille qu'on ça ne vole pas c'est aussi ça... même en caravane d'ailleurs. :sick:

A +

Daniel

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Gonflage face voile il y a 9 ans 10 mois #105

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Une vidéo sympa qui ne montre rien de spécial si ce n'est l'essentiel en cas de vent fort ; Aller vers la voile dans le bon tempo pour gérer sa puissance.



Bonne nuit,

Daniel,

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Gonflage face voile il y a 9 ans 10 mois #115

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Bonsoir,
Je n'ajouterai pas grand chose de plus à tout ce qui a été dit précédemment, mais ce soir j'ai visionné cette vidéo de la manche d'entraînement de la PWC au Mexique,
Je la trouve intéressante :
- sur la 1ère minute pour le gonflage face voile et tout ce que cela implique ensuite avec le sens du retournement. J'ai l'impression que Broers s’emmêle un peu les suspentes, même s'il maîtrise et si précisons-le, ce déco est plus que turbulent d'après ce que les compétiteurs en disent.
D'ailleurs, il y a une discussion aussi très intéressante chez les voisins à ce sujet, et Daniel, tes interventions y sont également très instructives, comme celles des autres participants plus généralement !
www.parapentiste.info/forum/les-sondages...ou-pas-t33230.0.html
En même temps, après la question de, comment gonfler face voile ? ça introduit celle du comment se retourner ensuite ? :cheer:
- les dernières min pour les approches, avec un exemple de "pompage" (à ne pas faire bien entendu ! mais il y a de la maîtrise quand même)

Et sinon, après la méthode à l'Australienne, en voici d'autres tout aussi fun, un peu :side: et parfois :pinch:


Bonne lecture et bon visionnage !
Je m'en retourne dans ma bulle :cannette:

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Dernière édition: par Pauline.

Gonflage face voile il y a 9 ans 10 mois #118

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Salut Pauline,

Philippe Broers est un très bon pilote belge qui vit une bonne partie de l'année dans ma vallée favorite des Vosges. J'ai eu le plaisir de la fréquenter sur décos et aussi à l'occasion de l'un ou l'autre entrainement organisé par le pôle compétition Est-Vosges ou compétitions vosgiennes. C'est un personnage sympathique et un tantinet extraverti sous ses apparence d'ours volant. Ancien compétiteur de niveau international qui maintenant, suite à un accident sévère qui lui a laissé des séquelles graves au niveau mobilité, il se plait à faire des reportages vidéos des événements sportifs de haut niveau de notre activité. Comme je l'avais sur le forum du "Chant du Vario" en réponse à une attaque un peu méchante à son encontre, je vous mets ci-après une copie de ce que j'avais posté en son temps.

"Juste pour rendre à Philippe ce qui revient à Philippe, 1

The FAI General Conference, starting October the 12th in Paris, will honour Song Jin Seok (South Korea) and Philippe Broers (Belgium) and award them respectively the Hang gliding Diploma and the Pepe Lopez Medal.

Song Jin Seok (South Korea) Hang gliding Diploma for 2004

Song Jin Seok has a long-standing experience in hang gliding and paragliding, in the teaching and training of younger generation of Koreans as well as in competition around the world. He is the director of the Federation of Korea Aeronautics and helped organise the first Asian paragliding championship. He is also the well-know maker of Gin paragliders.

Philippe Broers (Belgium) Pepe Lopez Medal for 2004

"Philippe was flying the fifth task of the 2004 European Paragliding Championship in Greece on 9th October 2004 when he noticed a paraglider collapse while gliding toward Turn Point 9. This glider did not re-inflate but continued downward until impacting the ground in difficult mountain terrain north of the village of Tharpa. The pilot was Carlos Izquierdo, a member of the Spanish team. Philippe immediately changed course and flew to land close to Carlos despite the difficulties of such a landing. His actions were so decisive and prompt that he landed 120m from Carlos just 5 minutes after the glider collapsed and reached Carlos in less than another five minutes despite having to remove his own equipment and run uphill over difficult terrain to the impact point. He immediately established that Carlos was unconscious and badly injured. He contacted the French team by radio, giving the condition of the pilot and the GPS co-ordinates of the casualty. He gave such first aid as he was able and commenced attempting to resuscitate Carlos. He continued with resuscitation until the arrival of the first emergency response team on foot over an hour later. Philippe had consistently made goal throughout the championship and was clearly in a position where he was likely to make it again on 9th October, as others did who were in that area at the same time. He was also in a good position to win an FAI medal. Having seen a fellow pilot in trouble flying was no longer a priority with Philippe and his only concern was to assist that pilot. He did this in the most exemplary manner and followed the guidelines for assisting a fellow pilot in distress fully and effectively; that Carlos could not be saved was a tragic outcome and in no way due to any omission or lack of effort on Philippe’s part. No pilot in trouble could wish for another to make a better effort on his behalf than that which Philippe Broers made for Carlos Izquierdo. His lack of regard for either his competition ranking or his own safety while assisting a fellow pilot demonstrate his outstanding sportsmanship. The Commission Internationale Vol Libre unreservedly nominates Philippe for the Pepe Lopez Medal. All timings and distances quoted in this citation are taken from the GPS tracklogs of the pilots involved."

Bonne traduction
"

Je reviens à nous,

Ta deuxième vidéo Pauline, elle est l’œuvre de Laurent Van Hille, Choucas sur "le Chant du Vario" et DTE de l'école "Les Choucas" à Mieussy. Les images se passent de commentaires. Même si à chacun d'entre nous il est déjà arrivé (pas qu'une fois d'ailleurs pour ma part) de décoller de façon olé-olé ce que l'on voit la montre vraiment la bêtise qui peut nous habiter quand l'envie de voler est trop forte. Quand en solo (en bi, on peut en discuter) on n'est pas apte à décoller sans aide extérieure c'est qu'il est sans doute préférable de pas insister. Les montées en bouchon avec plein de roulis et autres mouvements pendulaires dans des conditions thermiques fortes représente le plus grand risque de subir grosses fermetures (asy ou frontale) ou même décrochage et que tous cela se termine très fort par terre. C'est jouer à la roulette russe.

Bonne après-midi,

Daniel,

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Gonflage face voile il y a 9 ans 9 mois #121

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Salut Daniel,
Loin de moi l'idée d'avoir une quelconque remarque négative envers Philippe Broers, je n'ai pas suivi les débats sur le CDV, surement avant que je ne commence ma carrière de petit poussin volant ;)
J'ai appris à connaître ce Personnage (avec un grand P dans le bon sens du terme pour moi) en visionnant ces vidéos, pas toutes mais beaucoup depuis un an, et c'est grâce à lui que j'apprécie de plus en plus regarder et surtout suivre les manches de PWC et d'en appendre plus sur les modes de calculs de points par exemple (c'est un peu boîte noire quand même) et tout ce qui se rattache à ces compétitions. J'ai de l'admiration pour ce qu'il fait, filmer de A à Z les manches, ces commentaires techniques en vol, avant, pendant, après, comme si on y était, et l'ambiance qu'il sait retransmettre. D'ailleurs cette vidéo sortie du contexte peut sembler banale mais sachant ce qu'il s'est passé sur la manche d'entraînement 1 ou 2j avant, la musique prend tout son sens, malheureusement... Tout ça pour dire que j'aime beaucoup ce qu'il fait
Je savais qu'il était Belge, et qu'il passait un peu de temps dans les Vosges, il a quelques vidéos de ces vols dans ce coin, magnifique d'ailleurs.
En tout cas merci pour tes précisions qui m'ont permis de resituer ce pilote dans le contexte
J'ai cru comprendre dans certains posts du CDV qu'il n'était pas aimé de tous, mais bon, je dirais qu'il y a de la jalousie partout ! ;)
C'est juste que cette vidéo me faisait repenser à ce débat sur le sens de retournement et des conséquences d'une erreur. Ensuite c'est sur qu'en sachant maintenant son accident et ses difficultés probables de mouvement ça en rajoute surement à la difficulté de ce déco.

Pour la vidéo de Laurent VH, je suis tombée dessus pas hasard, enfin en regardant ce que youtube me suggérait de regarder, forcément à visionner des vidéos de gonflage, difficile de tomber à côté de ce genre de vidéos :)
J'approuve également lorsque tu dis :

Quand en solo (en bi, on peut en discuter) on n'est pas apte à décoller sans aide extérieure c'est qu'il est sans doute préférable de pas insister.

J'ai un mauvais souvenir sur Berga qui s'est bien terminé puisque j'ai fait un refus de vol après 2 ou 3 tentatives foireuses et aucun regret vis à vis de ma décision compte tenu des conditions du moment.

Bonne fin d'après midi, le bonjour à Claudine
Pauline

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